Séjour au Maroc ...

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Premiers jours, entre Agadir, sise sur l'Océan, et Ouarzazate, dans le Haut Atlas. Capitale régionale du Sud de l'Atlas, Agadir est la seconde ville touristique du Maroc, après Marrakech. Entièrement rebâtie dans les années 60, la ville n'offre pas le charme des cités traditionnelles.

Arrivés le mardi 7 dans la soirée, visite de la ville le mercredi 8 (Kasbah, port de pêche le matin, puis promenade libre dans la ville l'après midi). Départ pour Ouarzazate le jeudi matin.



Village de Aït Benhaddou, prés de Ouarzazate. C'est une petite cité, presque déserte aujourd'hui et dédiée au tourisme depuis que le site est classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Elle possède un charme certain par ces nombreuses maisons en terre ocre, parfois restaurées, décorées d'arcatures et de creusés de dessins géométriques.



Vendredi, après une nuit passée à Ouarzazate, départ vers le sud du pays, avec au programme, une palmeraie à Zagora et les dunes de Tinfou au sud de Tamegroute. Sous un soleil de plomb, visite d'une palmeraie où sont cultivés dattes, betteraves et autres cultures maraîchères. Après cette sortie, rien de tel qu'un soda en terrasse...

Les dunes de Tinfou, appelées "dunettes" par notre guide, ne sont qu'une évocation du vrai désert saharien, soixante kilomètres plus loin, à la frontière algérienne. Insolites tas de sable qui semblent avoir été amené au milieu d'un désert rocailleux par tractopelles pour séduire des touristes en mal de dépaysement : même le Pyla fait plus authentique. Avant de rentrer, nous visitons la bibliothèque fondé au XVIIe siècle par Mohammed Bou Naceur à Tamegroute. Qualifiée par beaucoup de grand centre d'études islamique, nous n'avons vu qu'une modeste pièce où sont conservés dans de miteux états des manuscrits exposés dans des vitrines non moins miteuses.




Après une seconde nuit à Ouarzazate, visite samedi 11 au matin de la Kasbah de Taourirt. Seul monument historique de la ville de Ouarzazate, la kasbah est composée de nombreuses pièces de toutes tailles, décorées de nombreux stucs aux motifs floraux ou représentant des versets coraniques et aux plafonds en bois peint. On s'étonne de trouver des fenêtres au niveau du sol, mais cela reflète le mobilier, composé essentiellement de tapis et de coussins.

Direction l'est pour remonter la vallée du Dadès, vers Tinerhir. Découverte des gorges du Todra où l'on peut assister à l'émergence d'un oued aux eaux claires au coeur de cette gigantesque faille.

La visite s'accélère quand notre guide reçoit plusieurs appels lui indiquant que Ouarzazate (où l'on doit passer la nuit), est sous des pluies diluviennes depuis le début d'après midi. Effectivement, la montée des oueds prés de Boulmane du Dadès en fin d'après midi bloquent le retour : la route serait coupée. Après une tentative infructueuse pour traverser les eaux, nous sommes alors déroutés vers un hôtel local.

Le lendemain matin, départ pour Ouarzazate avant de gagner Marrakech. C'est alors qu'on se rend compte des dégâts réels causé par la pluie : la route a été emportée à deux reprises. A l'instar des voitures sur la photo, le car passe par la piste pour rejoindre l'hôtel, avec une demi-journée de retard.


Arrivés dimanche en fin d'après-midi sur Marrakech. Temps libre mis à profit par l'achat de pâtisseries locales, ces spécialités au miel et aux amandes.

En début de soirée, sortie à deux place Jemaa el-Fna, surprenante place où les fumées de grillades se mêle aux odeurs d'épices, où musiciens, danseurs, conteurs arabes, saltimbanques, jongleurs, charmeurs de serpents, et tatoueuse de Henné prennent possession de la nuit au grand bonheur des touristes comme des locaux. Dîner de brochettes de moutons dans un stand avant de découvrir les multiples animations qu'offre la place.


Lundi matin, visite rapide de Marrakech : deux demi-journée était prévu pour cette étape, mais les intempéries l'ont considérablement réduite. Traversée du souk à 8h30 : la plupart des devantures sont encore fermées, et les rares marchands éveillés en sont encore au café. Arrivée place Jemaa el-Fna, mais les lieux sont méconnaissables tant la foule, les fumées et animations lui donnait vie la veille au soir.

Visite du palais de la Bahia. Edifié au XIXe siècle au coeur de la Médina, ce palais est un magnifique dédale de couloirs, d'appartements, de jardins et de patios. Les plafonds, portes, murs et sols sont richement décorés et dans un bon état de conservation. Fin de la visite de Marrakech par l'immense jardin de la Ménara où sont aujourd'hui cultivés sur 90 ha des oliviers irrigués par un bassin servant autrefois de réserve d'eau à la ville puis de terrain d'apprentissage de la natation à l'armée locale. Direction l'océan, pour découvrir la ville d'Essaouira.



Essaouira est une ville océanique qui possède beaucoup plus de charmes qu'Agadir, plus au sud. La ville est emplie de petites ruelles où commerçants cohabitent avec de nombreuses galeries. Sans avoir eu le temps de le constater, l'ex Mogador est connue pour ces artistes peintres et ces artisans ébénistes maîtres de la marqueterie.

Comme de nombreuses autres cités marocaines, la ville est fortifiée. Les remparts maritimes rappelant les fortifications européennes, notamment bretonnes, sont attribués à un architecte français du XVIIe siècle. Les remparts intérieurs, typiquement chérifiens en pierre et enduits de crépi de terre, sont percés de portes par lesquelles ont accède à la médina .

En début de soirée, départ pour Agadir pour la dernière nuit au Maroc. Sur la route, arrêt photo devant les traditionnelles chèvres grimpant aux Arganiers, dont elles se régalent du fruit. Le lendemain, promenade dans le marché local, puis départ pour l'aéroport.